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Londres, 26/02/2013
La politique et l’économie de l’aide internationale britannique. Échanges de contrats pour le barrage hydro-électrique de Pergau en Malaisie.
Sir Tim Lankester, membre du Conseil d’administration de la Fondation MBI Al Jaber, donne une conférence à SOAS sur le scandale du barrage de Pergau, projet controversé d’aide internationale en raison de ses liens avec un important contrat de vente d’armes.
La Fondation a été ravie d’apporter son soutien à la conférence de Sir Tim Lankester, qui s’est tenue à la SOAS, School of Oriental and African Studies. Le séminaire était consacré au récent ouvrage de Sir Tim, « La politique et l’économie de l’aide internationale britannique », qui analyse l’un des projets d’aide internationale britannique les plus controversés : le financement du barrage hydro-électrique de Pergau en Malaisie, désormais considéré comme le parfait exemple de mauvaises pratiques d’aide internationale.
Le coût élevé du barrage, ses liens avec un important contrat de vente d’armes et sa faible justification économique, ont conduit Sir Tim, qui était à l’époque secrétaire permanent de l’Overseas Development Administration, à obtenir un accord ministériel en bonne et due forme avant de poursuivre le projet. Les allégations de corruption de la presse britannique ont conduit le gouvernement malaysien à interdire de façon temporaire tout contrat public avec des entreprises britanniques. Le gouvernement de l’époque a fait l’objet de critiques féroces au Parlement et dans les médias pour sa gestion de ce dossier. Finalement, après deux enquêtes parlementaires, l’aide financière qui avait été accordée a été jugée illicite.
Sir Tim travaillait à la Banque Mondiale et au Trésor britannique avant d’occuper la fonction de secrétaire privé aux affaires économiques auprès des Premiers Ministres James Callaghan et Margaret Thatcher. Plus tard au cours de sa carrière, il a été secrétaire permanent de l’Overseas Development Administration où il a été idéalement placé pour expliquer de façon objective comment un gouvernement peut se fourvoyer à ce point.
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